Escale improvisée aux Falklands

Publié le par L'Amérique Latine de Guapita

Des trous, déroute, des doutes.
Voilà quelques mots soufflés par Jonathan qui résument assez le pourquoi de notre présence aux Falklands.

Après être parti d'Ushuaïa, nous mettons cap aux îles des états et à la recherche du phare du bout du monde.
Mais avant d'y arriver, à cette pointe Nord-Est, il à fallu passer à la barre de déferlante à l'Est de l'île du au 6nds de courant qui monte et au vague du vent venant du Nord. On trouve une passe, comme si l'on était à l'entrée d'une atoll sauf que là, on est en pleine mer…

Puis c'est la découverte du phare du bout du monde, digne des meilleurs refuges. On s'y abrite pour la nuit du dimanche au plus grand damne de Guapita que nous retrouvons le lendemain, se prélassant sur les cailloux… Au final de la chance, juste deux gros trous au dessus de la ligne de flottaison, mais pas de dommages au gouvernail et à la quille…

On appareille après réparation à grand coup d'époxy sous-marine.

Après deux jours de navigation, le vent se met à souffler plein nord dans le nez, le bateau fait de l'eau d'une manière inhabituelle. A 200milles des Falkland, on décide  de dérouter afin de pallier aux doutes qui s'infiltraient eux aussi et ceux malgré l'interdiction des argentins d'y débarquer ajoutant de nouveaux doutes quant à leur réaction à Buenos Aires (cf: guerre des Malouines)...

Après trois jours ici, quelques pintes, et la visite de manchots, nous remettons les voiles pour Buenos Aires, qui veut dire "bon vent" en espagnol.

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